Ne trouvant pas le temps de donner plus d'élan à ce blog (créer, dessiner et poster) je prends le temps de rédiger un billet sur un projet d'étude réalisé il y a quatre années maintenant avec l'aide d'une équipe armée de compétences jusqu'aux dents. Encore merci à eux.
L'idée du produit est de rassembler plusieurs volumes et de laisser une place à la fonction principale en la personne de l'utilisateur afin que celui-ci prenne un plein sens, fonctionnel. Ceci se traduit par l'amincissement du plateau entre les tiroirs de rangement et la borne hélicoïdale support d'ordinateur.
Le cahier des charges était ouvert, seulement quelques contraintes à respecter:
- Ergonomie du poste de travail
- Solidité
- La mobilité du produit
- Accueil d'un ordinateur
- Finitions de qualités
Recherche de formes à l'aide du logiciel Rhinocéros V4. Etude technique réalisée sur Catia V5 (module tôlerie), réalisation des développés de tôles sur Catia V5 et Rhinocéros en vue de débits laser. Ce projet m'a permis d'utiliser le module Analysis de Catia V5 à deux reprises, la première pour les supports de roulettes à billes sur lesquelles repose ce meuble (aluminium usiné pour l’emboîtement des billes). Seconde étude, la résistance du plateau en bois à l'endroit la plus mince (plateau en médium plaqué avec des alaises massives sur le contour et finitions avec dégradés de vernis).
Ce bureau est réalisé en tôles pliées avec une finition vibrée puis recouvrement par peinture époxy au four. Poignées de tiroirs en inox poli-brossé.
La principale difficulté à été la réalisation des façades de tiroirs qui font un mètre de longueur, elles sont réalisées en tôles cintrés, reconstituées-soudées. Poncées, gabariées et planées puis vibrées.
Quelques captures et une photo du projet terminé.
Très bonne expérience que d'avoir réalisé ce projet tant en conception CAO qu'en réalisation pratique en atelier.
J'espère terminer très vite de redessiner le
bureau Max Ingrand sur Rhino pour vous en présenter un rendu et les développés.
Merci de laisser vos commentaires et critiques. Guival.
